

Vendredi, 22 décembre 2006
18h à la maison était le RDV qu’il lui avait donné,
avec quelques recommandations. Il la voulait toute vêtue de noir,
maquillée, cheveux relevés et offerte à ses désirs….juste
pour un soir.
Ce matin là, quand elle partit travailler, elle emporta tout ce dont
elle aurait besoin pour que, quand elle rentrerait son amour ne serait pas
déçu. Il n’était que 7h, la journée ne faisait
que commencer et pourtant elle était déjà toute excitée
d’être ce soir. Elle avait envie de lui faire plaisir, de réaliser
le phantasme de l’homme qu’elle aimait.
Elle n’arrivait pas à se concentrer sur son travail et ne pensait
qu’à ce soir…elle se rappelait son étonnement quand
la veille elle a trouvé une lettre lui étant adressée
dans la boîte aux lettres quand elle avait relevé le courrier.
Intriguée, elle avait ouvert le courrier provenant de son amour, elle
s’était arrêtée dans les escaliers pour la lire :
« Mon amour,
Je voudrais que tu sois l’Egérie
de mon phantasme, celui dont tu es mon unique inspiration et que je
voudrais partager avec toi que j’aime.
Tu n’auras qu’à te laisser guider.
Si tu peux te vêtir tout de noir, en rentrant, au fond de l’armoire,
j’ai déposé une boite avec une nouvelle robe que j’aimerais
que tu portes, pour le reste, je te laisse l’accommoder.
J’aime quand tes cheveux sont noués aussi, tu es si sexy avec
tes cheveux attachés et maquillée.
Le reste, je m’en occupe mon amour.
Ma chérie, toi si unique dans mon cœur, j’ai envie de te
faire partager mes envies les plus secrètes et te faire vivre un moment
inoubliable de plaisir ensemble.
Je t’aime tant…Toi…Mon tout.
Je te donne RDV demain, vendredi 22 décembre 2006 à 18h à la
maison. La porte sera entrouverte, ne fais pas de bruit et ne dis rien…laisses
toi guider par le son de ma voix, par mes gestes, par mon amour.
Ton homme qui t’aime. »
Elle relut cette lettre tant de fois qu’elle
la connaissait par cœur. A 12h, impossible d’avaler quoique
ce soit. Elle ne voulait surtout pas le décevoir et voulait être
parfaite pour lui ce soir. Elle vérifia discrètement
dans son sac si elle n’avait rien oublié : la robe, le
maquillage, les chaussures, les sous-vêtements, de quoi attacher
ses cheveux.
Tout y était et pourtant elle n’était pas satisfaite. Il
l’avait déjà vue dans ses sous-vêtements, si classique
par rapport à cette si jolie robe qu’elle avait hâte d’essayer
et elle voulait elle aussi le surprendre.
Elle profita de sa pause pour aller en ville à la recherche de nouveaux
sous-vêtements qui iraient avec sa robe. Elle entra dans ce petit magasin
de lingerie, comme elle savait exactement ce qu’elle cherchait, elle
appela la vendeuse et lui demanda un ensemble noir, en dentelle qui irait avec
une longue robe noire. Elle qui d’habitude était si classique
dans le choix de ses sous-vêtements, voulait changer et s’imaginait
devant son amour.
La vendeuse lui proposa quelques ensembles mais elle n’en fut pas convaincue.
Elle osa raconter le pourquoi de sa démarche à la vendeuse et
lui laissa même lire la lettre. La vendeuse fut dès lors plus
inspirée et l’emmena au fond du magasin où enfin elle trouva
son bonheur. Il y avait tellement de choses qui puissent plaire à son
homme qu’elle ne savait pas lequel choisir. Elle essaya presque tout
le rayon, du plus sage au plus osé. Du plus simple soutien-gorges au
soutien-gorges sans poche*, de la petite culotte au tanga en passant par le « string
bijoux ». En le voyant dans le rayon, elle ne savait pas comment le mettre.
Osant toutes les audaces aujourd’hui, elle le brandit dans le magasin
et appela la vendeuse qui lui expliqua que ça se portait comme un string
mais qu’il n’était composé que de petites perles.
Il y en avait plusieurs modèles, tous composés de bijoux. Elle
en essaya un, avec de petites perles noires nacrées avec un filet doré dedans.
Le string bijoux lui redessina les contours de ses hanches, se posa le long
de son vagin et se glissa entre ses fesses.
Au milieu de la cabine d’essayage, elle se senti très excitée.
Elle demanda si quelque chose pouvait se porter dessus pour laisser la surprise
et la vendeuse lui apporta un petit shorty tout en dentelle noire qui alla
avec le soutien-gorge sans poche* ainsi que la petite combinaison qu’elle
porta au dessus de ses sous-vêtements. Elle opta pour des bas mi-cuisses
autoportants noirs en résille. Elle laissa ses achats sur elle le reste
de la journée afin qu’ils s’imprègnent de ses formes,
de son odeur. Elle renfila son jean's et son pull et retourna au bureau.
Quelque chose avait changé en elle, sa démarche était
plus assurée, elle se sentait si désirable, si confiante. Elle
arbora un large sourire et l’excitation montait de plus en plus en elle.
· 16h : la plupart de ses collègues partirent et elle s’en
alla aux toilettes se maquiller et se coiffer.
· 17h : elle retourna aux toilettes enfiler sa longue robe par-dessus
ses sous-vêtements et sa petite combinaison qui donnaient tellement d’envies…
Elle mis son long manteau noir pour cacher le tout et attendit d’être à sa
voiture pour enfiler ses chaussures et se parfumer.
Dans le garage, elle ouvrit le coffre de sa voiture, y laissa son sac, son
manteau, jeta un dernier coup d’œil à sa tenue et fin prête,
monta les escaliers en essayant de ne pas faire de bruit malgré ses
hauts talons. Comme prévu, la porte était d’entrouverte,
sans bruit, elle poussa la porte, entra et regarda autour d’elle. L’ambiance était
tamisée, la seule source de lumière était les quelques
bougies posées par ci par là dans le salon.
Et LUI, il était là. Mon amour, si beau à lueur des bougies, était
assis dans le fauteuil. Je refermais la porte derrière moi et n’osait
plus bouger. Il m’avait juste dit de me laisser guider par sa voix, ses
gestes et de ne rien dire. J’étais tellement excitée au
fond de moi. J’avais envie de foncer sur lui, de tout lui expliquer de
ma journée, de lui montrer mes nouveaux achats. Mais je ne pouvais pas
!! Alors je suis restée là, toute bouillonnante, debout, à le
regarder dans les yeux. Je vis son regard fixé sur moi. Aucun détail
ne lui échappait. Il lui a fallu six minutes avant de prononcer un mot.
Et dans ces cas là, six minutes paraissent une éternité.
Ces premiers mots ont été : « Avances toi ma chérie,
que je te vois mieux » ce que je fis sans un mot. Mon corps obéissait à sa
voix. Il me demanda de me retourner…Ce que je fis. Ensuite il s’est
levé, s’est approché, m’a demandé de ne pas
bouger, a mis son doigt sur ma bouche pour me faire comprendre de ne rien dire.
Il a posé ses lèvres sur les miennes en me disant : « Bonjour
mon amour, tu es divine » et est allé se rasseoir dans le fauteuil.
Il m’a demandé de me mettre face à lui et de lui servir
une coupe de champagne qui était sur la table de salon. Je me suis bien
penchée afin qu’il puisse plonger son regard dans mon décolleté.
Je lui ai offert son verre et avant que je ne puisse m’asseoir à ses
côtés il m’a demandé si je pouvais retourner là où j’étais
et me mettre dos à lui. L’excitation de ne pas savoir où il
voulait en venir grandissait en moi et je sentais mon entrejambe s’humidifier
de plus en plus.
« Lève ta robe ma chérie, je veux voir tes fesses » me
demanda t’il.
Je voulais l’exciter au plus haut point, lentement j’ai écarté les
jambes puis j’ai posé mes mains sur mes fesses. J’ai attrapé un
bout de tissu et j’ai relevé tout doucement ma robe. Je me suis
cambrée au maximum pour mieux lui offrir la vue de mes bas mi-cuisses,
suivie de mon shorty.
En découvrant tout cet ensemble accompagné de mes mouvements
lancinants, il est devenu fou de désir. Il n’a pu retenir un si
long soupir. Je ne le voyais pas, mais l’intonation de sa voix avait
changée et j’en étais encore plus excitée. Je me
suis retournée et lui ai fait découvrir le devant. Il s’est
levé, m’a servi une coupe de champagne, me l’a tendu, m’a
embrassée en me disant : « Merci…. »
Il a attendu que je boive une gorgée, a repris le verre de ma main,
l’a déposé sur la table, est revenu près de moi,
il a posé sa main sur mon ventre et a fait le tour de moi pour se glisser
derrière moi. Il a collé son corps contre le mien. Je sentais
son sexe à travers son pantalon durcir entre mes fesses. Il a défait
la tirette de ma robe jusqu’au bas de mon dos et l'a laissée glisser
par terre. Il est retourné s’asseoir. Je me sentais si séduisante à coté de
lui.
Cette fois ci, je savais qu’il ne s’attendait pas à tout ça
de ma part. je me suis approchée de lui, posé mon doigt sur sa
bouche et lui ai dit : « Bonjour mon amour, profites de ta soirée… » Je
l’ai embrassé, puis me suis reculée. Sans musique, sans
bruit, juste le bruit du tissu qui se frotte contre ma peau, juste le bruit
de mes talons glissant sur le sol, juste le bruit de nos respirations s’accélérant
au rythme de nos excitations composaient « notre musique ».
J’ai pris ma combinaison et en me cambrant bien fort, l’ai ôté par-dessus
ma tête. Je pouvais lire dans son regard qu’il aimait mes nouveaux
sous-vêtements. Avec le frottement de ma combinaison, mes tétons étaient
tout durs et mes seins bien fermes logés dans mon soutien sans poche.
Mes bas étaient bien fixés à mes cuisses. Il m’a
demandé ce qui brillait sous mon shorty. Je me suis retournée,
dos à lui et j’ai descendu mon petit shorty noir le long de mes
jambes. Je me suis penchée très en avant pour le laisser apprécier
mon string-bijou en perles noires et dorées. J’étais debout,
dos à lui, jambes écartées, penchée en avant jusqu’à avoir
la tête entre les jambes pour voir ses yeux pétiller. J’ai
enlevé mon shorty tout doucement pour mieux le laisser s’imprégner
de la vue de ma croupe offerte. Puis me suis redressée lentement tout
en me retournant face à lui.
Je me suis approchée de lui, me suis mise à califourchon sur
ses genoux et nos bouches se sont retrouvées pour ne plus se quitter.
Ses mains ont dénoué mes cheveux qui sont tombés en cascade
sur mes épaules et mon dos.
J’ai senti la chaleur de ses mains, de sa bouche, de sa langue envahir
mon corps tout entier jusqu’au bout de la nuit pour finir en orgasme….A
plusieurs reprises.
*soutien-gorges topless ( Soutien-gorges seins à l'air
tenant seulement par l'armature )
Loredana-Bruno
31.12.2006
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