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C’était un samedi, je devais me rendre dans un grand magasin, haut de plusieurs étages et comme j’étais pressée, je décidais de prendre l’ascenseur.
D’abord, comme toujours ces jours là, il y avait du monde qui attendait. Je pris place dans la file des clients et quand ce fut mon tour, j’entrais dans la cabine. On se serai cru dans le métro à une heure de pointe tellement on était serré.
Je n’arrivais pas à me tenir, mais les gens me compressaient tellement que je n’en n’avais guère besoin en fait.
La cabine s’élevait cahin-caha, et au fil des descentes et des montées d’acheteurs je me suis retrouvée le dos contre un homme que je supposais grand, n’ayant pas eu le loisir de le regarder, dans le fond de cet espace restreint. J’allais tout en haut, au niveau informatique, et s’il s’était calé dans ce coin, nul doute qu’il devait aller au même endroit.
Je sentais son souffle léger dans mon cou et une odeur d’after-shave m’envelopper. J’avais l’impression d’être depuis des heures dans cet ascenseur tellement il était long, mais curieusement, je me sentais bien là, tout contre cet inconnu. Je sentais quelque chose de dur dans mon dos et malgré moi je me surpris à sourire.
Tout à coup, je sentis que ma jupe se relevait. Me serais-je accrochée dans quelque chose ? Pourtant, dans cette cohue, difficile d’accrocher quoi que ce soit…
Une main ferme sur mes cuisses me rassura sur l’état de ma jupe mais m’inquiéta pour le reste ! Allons bon, j’allais lui dire son fait à cet impertinent ! Pourtant aucun mot n’est sorti de ma bouche.
Sans doute, voyant que je ne bronchais pas, la main se fit plus impertinente. Elle souleva la dentelle de ma culotte pour me caresser plus haut.
Eh quoi ? Il ne voulait pas que je l’enlève quand même ? Et pourtant, je sentais la main inconnue qui tripotait le tissu le faisant rouler et baisser.
On arrivait dans les derniers étages, la foule était moins compacte. En me contorsionnant un peu, je réussis à la retirer et la fourrais prestement dans mon sac. Je ne sais pas si quelqu’un s’en ai aperçu car j’avais fais vite, mais un homme me regarda d’un drôle d’air et une femme me jeta un regard courroucé. Je me sentais devenir écarlate mais je n’ai pas bronchée, restant à la même place.
Je sentais à présent deux mains, larges et fermes contre mes fesses et qui les pétrissaient.
Nous allions bientôt arriver au dernier étage, et nous n’étions plus que nous deux dans l’ascenseur, quand tout à coup, celui-ci s’arrêta brusquement dans une plainte et quelques craquements. Il ne manquait plus que ça !
J’étais coincée avec un satyre dans un ascenseur en panne.
Je tournais la tête : J’avais raison de supposer qu’il était grand, et ma foi fort bel homme.
Je devais avoir l’air inquiète parce qu’il m’affirma que la panne n’allait pas durer longtemps.
Il me plaqua contre lui, et ses mains sont venues s’insinuer entre mes cuisses, et entrer dans mon sexe ruisselant. Je gémissais sous cet assaut brutal mais ne fis rien pour l’en empêcher.
Puis il se déplaça légèrement, me fit me pencher en avant. Je me cramponnais à la barre de toutes mes forces, car, sortant à son tour son sexe, il me sodomisa sans aucune demande préalable ! Je me mordais les lèvres pour ne pas crier, puis, la première douleur passée, j’entrepris de suivre son rythme, ondulant en même temps que lui, dans la danse éternelle des amants. Et l’orgasme vint, fort…
Il se retira, me claquant les fesses au passage, baissa ma robe. A ce moment là, l’ascenseur finit sa course et s’ouvrit sur les rayons convoités.
Mon inconnu se fondit dans la foule des clients, et je restais là, bêtement, figée, me demandant encore ce que j’étais venue chercher !

Verteprairie

27/01/2007