Je suis comme on dit, une femme forte (et même quelque fois une forte femme). Un jour, sur Internet, un homme m'a demandé si j'avais encore des formes féminines... Je lui ai répondu "non je me cache saous ma fourrure de yétis pour que personne ne me remarque ! "
Franchement, n'avez vous pas lu de question aussi idiote ? Pourtant, plus beaucoup de choses ne m'étonnent, mais là...
Mais que viennent ils donc faire sur le net ? Croient ils donc que c'est un lieu où toutes les Lolita du monde attendent leur bon vouloir, pendant qu'eux attendent de se mettre les pieds sous la table et la soupe de Bobonne ? Se sont-ils seulement regardé dans la glace eux-mêmes ?
Je les vois bien bombant le torse et se sentant des sur-hommes devant leur écran dans leur marcel délavé et leur caleçon informe ! Ils imaginent les femmes comme des produits de consommation, les petits seins à peine couvert de dentelle et les fesses agrémentées d'une ficelle juste pour dire que la décence à été respectée ! Ah ils s'imaginent, les arrachant avec les dents, dans un élan de passion alors qu'ils n'ont même pas pensé à enlever leurs chaussettes à un 1€ made in super marché du coin !
Quelle tristesse de penser que ce formidable outil d'échange n'est devenu dans la tête de ces messieurs avachis qu'un vaste marché aux putes où le service serait gratuit !
Toutefois je dois reconnaître que certaines savent y faire. Je vais vous conter une histoire :
II était une fois, une dame qui désirait écrire et qui a trouvé un petit job dans un journal. Elle commentait les évènements de sa commune, assistait à toutes les réunions, prenait des photos, y mettait tout son temps et tout son coeur. Puis... Un beau matin... Une pétasse veut sa place : Elle commence par aller voir en mairie si on ne veut pas la faire travailler et là, comme elle essuie un franc refus, elle va plus loin ! La pétasse a, dans ses "amis", un directeur.... Et la dame se retrouve sur le pavé, complètement larguée...
Même pas, par faute professionnelle !!!! Non... Juste promotion canapé...
Qu'y faire ? Rien, hélas... La dame essaie d'avoir le soutien des gens avec qui elle a collaboré et qui étaient contents de son travail, mais personne ne veut se mouiller...
Et après ? Là je reconnais qu’un cul disponible d’une (vieille) Lolita, ça aide…
Mais c’est la vie normale, la vraie vie.
Alors de grâce, laisser le net aux gens qui veulent juste dialoguer et ne commencez pas, par « tu veux baiser chérie ? »
Sachez que votre ventre mou et vos abdos affaissés aussi peu séduisants que votre lingerie masculine l’est, et que ça ne nous intéresse pas ! Servez vous de votre esprit, au lieu de le laisser vagabonder entre les pages de soutien-gorge des catalogues de vente par correspondante et les magasines pornos que vous cachez sous votre lit.
Mettez un peu d’humour dans votre vie, où allez fréquenter les salles de gym au lieu de rêver d’impossible dentelle, de string brésilien, et autre fanfreluche !

Verteprairie

le 11.11.2006