Elle était
vêtue de noir
Et Dieu sait par quel sombre hasard
Elle avait atterit sur ce trottoir
Fille perdue au milieu des détritus.
L’eau sale des caniveaux
Etait son miroir d’O
Sous
sa jupette à noires franges
Sur sa peau blanche, étrange,
La dentelle faisait comme l’aile d’un ange
Déchu. Son regard était triste et perdu.
Faisant des vitrines son écrin
Pauvre joyaux D’O serein
Elle
marchait silencieuse,
Son corset dévoilait une poitrine majestueuse
Ses yeux en amandes miraculeuses
Sur ce coin de bitume perdu
Regardaient au delà des mains
Une autre vie d’O pour demain